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# Acide citrique #

16 août 2008

L'abus de sucre est dangereux pour la santé...

    Deux messages en deux jours, Seigneur, que m'arrive-t-il?

    Rien. Ou plutôt, une tarte. Oui oui, une vraie tarte aux prunes qui cuit juste derrière moi, et que je me dois de surveiller. Je suis dans ma période cuisine, voyez vous, ou plutôt, cuisine sucrée. Car le salé, non merci, je ne sais pas faire (hormis les onigiris et mon célèbre émincé de dinde à l'indienne), au point de rater des surgelés tout prêts. Tarte au chocolat, au noix, au citron (meringuée), à l'ananas, tuiles aux pignons, et récemment sablés à la noix de coco, fraises et coulis de chocolat (photo à l'appui), mes amis ont tout goûté...

DSCN1807

    Joli, n'est-ce-pas? Deux heures de travail, entre la préparation de la crème coco, des sablés, le montage, etc etc. Et avalé en cinq minutes. La vie est trop injuste. Dixit Caliméro.

~ O ~

    La fibre artistique, mes amis, la fibre artistique. Je me remets enfin à l'aquarelle, au dessin, et je crée, et je n'arrête pas. Le projet en cours? Trois peluches (rien que ça), précieusement nommées Perséphone, Croziflette et Tricuspide. La première est une espèce de zombie à petit noeud rose en jupette vichy et dentelle, le deuxième, un lapin ultra obèse en velours blanc et le troisième un lapin à l'air un brin psychopate et cicatrice thoracique. (Comment ça, vous ne saviez pas que j'avais une imagination débordante?) De quoi passer un joli mois d'août...

PS: puisque l'amour propre est le meilleur moyen d'être aimé, je me souhaite une bonne fête en ce 15 août [ et non, je ne m'appelle pas Marie ]

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12 août 2008

Celui qui n'aaa jamais été seeeeul

    Non, je ne m'excuserai pas de ne pas poster à rythme régulier, non, je ne m'excuserai pas de faire écrit bien de manière bien banale, et non, je ne m'excuserai pas non plus d'avoir oublié à trois reprises mon appareil photo pour ramener des souvenirs du Grand-Bornand et du Col des Annes, où je suis allée me remplir les poumons d'air frais ces dernières semaines.

    Décidément, je ne le répéterai jamais assez: les machines me détestent. Non pas que je ressente la moindre haine envers leurs chères composants électroniques - quoique... -, non pas? non plus? que je les considère comme la plus grande menace de la planète, au contraire. Et pourtant, elles me détestent; je fais bien sûr exception de mon ordinateur, unique soutien dans cette guerre sans merci. Explications.

    Mercredi, aux environs de 16h dans une Fnac grenobloise. Ma chère Magali, à savoir meilleure amie de moi-même, accompagnée de sa dévouée, se préparait à faire développer ses photos de vacances. Les vacances, à Cannes, vous vous rappelez? Il se trouve que, depuis quelques années déjà, sont à disposition des bornes qui tirent, devant vous, vos plus beaux souvenirs sur papier glacé. On arrive donc, CD à la main, que Magali commence à insérer dans la fente à gauche de l'appareil.     C'est évidement à cet instant que retenti une sonnerie de téléphone. Celui de Magali; "Allo? Ouiiii, Elodie, je voulais te joindre, justement... - puis, en aparté à moi-même, main sur le combiné: Enfonce le disque!". Moi, bonne poire docile, je pousse la galette, trouvant la fente un peu profonde au passage. Magali revient, et lit, sur l'écran: "votre matériel n'a pas été détecté; réessayez". Et l'image réapparait, une flèche pointant... l'autre fente à disques. Résultats: mauvais trou choisi, photos perdues, disque bousillé, machine hors service, et vendeuse en colère. Grand moment de solitude. On comprend comment j'ai hérité de ma réputation de gaffeuse.

~ O ~

    Autre grand moment de solitude, mais celui ci avec un matériel sans puce. Essayez de vous balader au mois d'aout, au milieu d'une petite masse de touristes couleur écrevisse, avec, sur l'épaule, une paire de skis. Scène insolite, vécue le week-end-end dernier. Etrange, je ne vous le fais pas dire. Mais pour une paire de skis neufs bradés à près de -50%, je suis prête à tout. Les skis en question sont des Rossignol B-78, type freeride polyvalents, pour les experts, soit exactement ce que je recherchais: assez larges pour adhérer à la glace comme à la poudreuse, avec une souplesse idéale pour alterner entre slaloms et bosses, et, en petit bonus, un joli graphisme. Seul tout petit détail déplaisant: ils sont bleus, et j'ai horreur du bleu. Mais enfin, entre mes chaussures mauves et mes bâtons bleus aussi, offerts par un vendeur ma foi très mignon... au moins, c'est assorti.

    Petite photo, histoire de...B78

~ O ~

    Dernière nouvelle du jour, l'astuce culinaire pour les amateurs de café. Et d'alcool. Si, comme moi ce matin, vous semblez un brin éteint, au point d'avoir même la flemme de caresser la bestiole à poil (récemment renommée Zozio-pattes) qui vous ronronne à l'oreille en vous collant des coups de boules énergiques, une solution s'offre à vous. Vous connaissez l'Irish Coffee mais le whisky n'est pas votre fort (j'admets, je ne crache pas sur un bon Knockando)? Essayez le Cuban Coffee.

    Le cours de cocktail by Lily:

Préchauffer la tasse si elle est en verre en la remplissant d'eau chaude pour éviter qu'elle n'explose.
Préparer un café assez fort, le sucrer et le garder chaud.
Faire chauffer 2 cuillers à café de sucre blanc dans 5cL de rhum blanc jusqu'à obtention d'un sirop homogène, puis le verser dans la tasse.
Placer une cuillers côté bombé vers le haut au dessus de la tasse, et faire couler le café dessus de manière à ce qu'il se mélange peu avec l'alcool.
Rajouter par dessus le tout une spirale de chantilly et une pincée de cacao en poudre.
Boire chaud.

    Sans chantilly, sans cacao, ça marche aussi, mais c'est moins impressionnant.
    Mais en tous cas, à 11h du matin, ça fouette.

1 août 2008

Sous le soleil... mon c*l !

    Salut tout le monde!

    Quelques news pleines du soleil qu'il n'y a pas dans mon ciel... Sombre semaine pour moi qui suis restée dans mon appart, en recevant régulièrement des textos - miracle technologique - de ma meilleure amie, partie se faire dorer la pilule sur les plages Cannoises - merci la maison de famille - en bonne compagnie. Par bonne compagnie, entendez trois jeunes, beaux, forts garçons. Soirées de rêve. Vive l'amitié, comme on dit. Et moi je me bats toujours avec ma génitrice d'amour - que je n'aime pas, tenez le pour dit - et accessoirement propriétaire de l'appartement qui me sert de piaule, puisque, étudiante ou pas, parait-il qu'il faut que je me couche à 23h30. Et surtout, surtout, ne pas aller au jardin de ville. Qui sait, je pourrais me faire violer par une des mémés tricoteuses... Résultat, je passe mes après midi dans des salons de thé à réviser des pages et des pages d'anatomie. Si c'est comme ça qu'on trouve le grand amour...

    Mais tout cela n'est pas grave, car, mesdames et messieurs, Urgences saison 14 a repris. Wouhou - geste de bras façon ola / lavage d'arrière train pachidermique, rayez l'option inutile. Certes, ce n'est pas la meilleure série médicale, certes, elle s'essouffle un brin depuis quelques temps, MAIS c'est dans urgences que joue  Leland Orser dans la peau du superbe et esseulé Dr. Dubenko. Il s'appelle Lucien, tout le monde a des défauts. Ne croyez pas que je tombe dans le groupisme aveugle, loin de moi cette idée. Comprenez simplement que j'ai une légère tendance à fantasmer durement sur les médecins quadras, bruns aux yeux bleus, aux répliques cyniques  et au regard de chien battu. D'autant que le Lézard n'a pas trouvé de remplaçant.

    Enfin, si vous vous demander la raison de mon non-postage, la voilà, en image et en son, par Vengerov juste ici et toujours par Vengerov plus Bashmet ici, ayez l'intelligence d'aller écouter la partie 3, lien dans la colonne de droite. J'adore Vengerov. Oh, et puisque je parle de mon actualité violonistique, autant rajouter le concerto de Wieniawski par Isaac Stern. Notez la sympathique montée en doubles notes entre 3min50 et 4min05, et, surtout, celle à 4min39. Avec la chaleur qu'il fait, ça flingue les doigts, comme que dirait l'autre. Et plein d'autres choses. Mais j'aime les surprises.

16 juillet 2008

Happy Ending

    Me voici de retour des Musilac {précision pour les incultes: festival de musique en général pop-rock organisé sur les bords du lac d'Aix-les-Bains en Savoie; cette année, 70 000 personnes}.

    Le point négatif fut, sans aucun doute la pluie. Bien évidement, le sol n'était pas en bitume mais en terre, et... ce qui devait arriver... arriva. A force de piétinement, la boue avait remplacé la terre; j'ai, par chance et par mon salutaire pied skieur - équivalent du pied marin sur la neige - échappé à deux chutes qui auraient pu être mémorables. J'ai pu, donc, vérifier l'adage [vous êtes sûrs, ça n'existe pas?] Le K-Way, c'est sexy, si, si.

    Pluie rime aussi avec parapluie - elle était facile celle-là, hein - et la valse des baleines engendra une révolte massive dans le public de Yaël Naïm, le galbe des cétacés d'acier couvrant la scène pour les rangs de derrière (c'est à dire 99,99% du public). Fleurirent donc les "A bas les parapluies!" et autres chants révolutionnaires. On a frôlé la Marseillaise. Et la pauvre Yaël Naïm, qui prenait tous ces cris pour elle et nous remerciait toutes les cinq minutes pour notre engouement. Remarquons par ailleurs que sa prestation laissa fortement à désirer; trop de stress, trop de stress.

    Passons aux points positifs, qui sont légions. Pep's, tout d'abord, qui nous a enchanté, bien qu'ayant eu la moins bonne place - tout premier, donc peu de monde et une prestation de seulement 30min. Thomas Dutronc, brillant durant toute une heure, pétillant et doué. Son violoniste et son batteur étaient, il faut le dire, merveilleux. Avec un M majuscule, même.

    Et Mika, clou de la soirée, qui, même s'il n'est pas mon chanteur favori, dégage une énergie de marsupilami sous amphétamines. Incroyable, et très musical - duo de batterie avec sa batteuse façon "tournante" de ping-pong (rappelez vous de votre enfance).

    Chouette souvenir, donc (petite pensée pour Yelle, passée à 2h du matin qui a vu tout le public s'en aller au début de son concert, forcément, quand on passe après Mika...). Fou rire aussi, et nourriture un brin grasse, mais... l'ambiance, l'ambiance, mes amis...

~O~


    Oh, et sinon... 13 à l'oral que j'ai foiré. Ma foi je méritais mieux, mais je m'y attendais un peu. 17 à l'écrit. Et 18 sur un sujet de magnétisme que je déconseille aux générations futures. Plutôt pas mal...

6 juillet 2008

Concert Hippopotamique et célibat.

    Il faut d'urgence qu'on me donne des conseils de drague - pardon, de séduction, soyons politiquement corrects. Non pas que je sois si désastreuse en cet art, mais être la seule célibataire de la bande commence à être pesant. Entre les "Oh, mais tu te rappelles de l'époque à laquelle Matt et toi étiez ensembles", les "Laurent d'amour" et les "Tu sais, Thibaut et moi on va partir deux semaines en amoureux, c'est beauuuu", les remontées gastriques se font fréquentes. Je hais les couples, disait l'autre. Parfaitement.

    Ca devient grave. Pourquoi pas moi? Certes, je suis philosophiquement incompréhensible, totalement névrosée, atrocement lunatique et un brin bipolaire. Mais enfin, je suis quand même drôle et assez agréable, une fois domptée. En dehors des questions culpabilisantes et vouées à augmenter un complexe d'infériorité latent, en dehors du syndrome Bridget Jones et des abus d'alcool, la situation ne peut plus durer.

    Ca va changer. Bientôt.

~O~

    Nyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.

    (Oui, j'abuse un peu des onomatopés, en ce moment. Vous trouvez pas?)

    Bref, tout cela pour dire que je me fais les Musilac, cette année (l'affiche étant une bouée hippo, là est l'explication du titre de l'article), avec ma chère Magali. Une seule journée, malheureusement, puisque 45€ de pass c'est déjà bien assez, mais quelle journée!

    On commence à 16h par Pep's (petit chanteur reggae/chanson de chez nous, ma foi assez chouette), on enchaine sur Laetitia Sheriff et The Virgins, groupes rock dont je ne connais rien jusqu'à 18h, heure à laquelle nous retrouverons Thomas Dutronc avec un plaisir à priori immense - ben oui, j'adore, j'adhère. Le soir, avec un brin moins d'enthousiasme mais toujours le sourire, ce sera Ben's Brother, The Do, Yael Naim et Mika. Non, je n'irai pas voir Yelle et les BB Brunes. Déjà pour Mika, je vais trainer la patte.

    Petit bonheur, en somme.

    Oh, et si vous êtes amateurs de surréalisme et, plus simplement, d'humour désopilant, ruez vous sur "Conte de fées à l'usage des moyennes personnes" de Vian. Délectable.

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2 juillet 2008

Migraines et régréssion.

    Hem. J'ai foiré, je le reconnais, mais cette prof a foiré tout autant que moi. Non Madame, "encyclopédie" n'a pas "dictionnaire" pour synonyme.

    Qu'un élève confonde les termes et les prétentions des deux, passe encore; qu'un professeur demande à un même élève, qui, pour une fois, fait la distinction, de les confondre... Je m'indigne.

    Alors à la lecture de ce - très bon - article de Marianne, l'indignation est devenue bouillonnement. En quelques argumentations très justement fondées, il y était démontré que, si les quelques siècles précédents avaient été les berceaux d'une excellence artistique incontestable - doit-on citer Wilde, Baudelaire, Vian ou Camus? - le XXIème, lui, s'acharnait à démocratiser le prestige littéraire, musical... trop, peut-être.

    Si tout le monde peut être à la hauteur de Rembrandt, tout le monde n'est pas à la hauteur de Rembrandt. Là est toute la confusion. Plus le droit de critiquer le manque de recherche, de technique, sous peine d'être taxé d'élitiste, puisqu'après tout, le talent est partout. Sauf que le talent ne vient pas sans travail, sans beaucoup de travail, et même celui là ne fait pas tout.

    Hmpf. Je m'en vais ruminer encore un peu toute seule, en tentant de ne pas penser à ma future note. Et en faisant disparaître ma migraine tenace à coups de poche à glaçons. Fichus virus estivaux.

24 juin 2008

Hmpf.

    Quatre lettres qui résument justement mon indignation face à ma caractérielle borne wi-fi, qui a l'air de bien se ficher de moi, derrière ses petites diodes vertes. Sale bête. Oui, l'électronique animal a décidé de planter alors que j'allais mettre en ligne un article tapé tout fraichement, causant de la liberté des femmes dans le monde actuel. Résultat: connexion cafouillée, article effacé, Lily énervée. Si j'ai un peu de courage - et d'énergie - dans la semaine, je le retaperai. Juré.

    Pour vous donner quelques nouvelles de ma piteuse et pâteuse existence, je délaisse mes chaussettes trouées et choupettes - berlingot-sucette - ramenées d'Avignon (Armelle si tu me lis, voilà la preuve que je suce!), de même que mes bouquins et dvds fraîchement empruntés pour retrouver le doux climat internetial.

    A vrai dire, j'ai outrageusement confondu Orwell et Welles, ce qui m'a valu la honte du siècle - du moins, assez énorme pour me faire tourner au pivoine cramoisi. "Ça se ressemble, non?" ai-je plaidé pour ma défense. Peine perdue, j'étais aussi cramée que la pivoine.

    Un ventilateur s'est également employé à mettre mes - jolies - jambes à nu en mode Marilyn et sa bouche de métro. Sauf que je n'ai pas la blondeur et encore moins la classe de Norma Jean. Le résultat fut pathétique. Même le chat s'est réfugié sous l'escalier pour fuir le massacre.

    Je travaille actuellement sur un chapitre passionnant sur le cerveau, les émotions, la pensée et la philo (évidemment, ça cause des liens entre à travers les âges.) Très passionnant. Et débats sur les fermetures de postes en hosto et le don d'organes. Activement. Très véhémentement, même.

    Je me replonge dans Camus, et enchaine les bons films. Coups de coeur du moment: Hotel Rwanda, avec Don Cheadle, émouvant et très bien joué; La Mauvaise Education et En chair et en os, d'Almodovar, classiques du genre, mais géniaux; Goddbye Lenin, qui repasse ce soir sur France 3, qui m'avait marqué à la vie à la mort.

    Sur ce... hasta la vista.

15 juin 2008

Stayin alive!

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    "Docteur, on a un pouls!"
    {Médecin ayant la plastique de Derek Sheperd et le QI d'un Laënnec}: "Haha, encore une vie sauvée aujourd'hui".

~ O ~

    Vous l'aurez - ou non - deviné, je ne suis pas morte, pas encore.

    Je croule juste un peu sous le boulot, puisque, chose que j'ai oublié de mentionner, j'ai un programme ultra chargé dans mon agenda musical: Sarabande de Bach et Concerto de Wieniawski à déchiffrer en une semaine, David Penitent de Mozart à remonter pour début octobre avec orchestre symphonique et choeur. Et surtout, surtout, concertos de Bach pour violon joués par l'immense - connaissance de moi même - Emmanuel Bernard, soliste sorti de l'école de Vienne, en décembre.

    Le projet théâtre est catastrophique, du fait du manque de rigueur des théatreux, j'aurais du m'y attendre. Répèt demain à 9h et mercredi jusqu'à 21h pour améliorer tout ça, je ne vous parle pas de mon état nerveux.

    Et, j'oubliais: j'ai largué celui qui me servait de copain avec toute la délicatesse dont je sache faire preuve. J'ai l'impression d'être la dernière des connes. Et le Lézard, lui, est très heureux en amour, tout comme une de mes meilleures amies, pour ne rien arranger.

~ O ~

    Et, pour honorer Thal et son idée de chaine, que je refile à qui en veut, j'ouvre le bouquin le plus proche (je vous fait grâce des bouquins d'anatomie et des dicos, bien entendu, et, malheureusement, du génial "Cabu à Paris", qui ne compte pas deux phrases par page) à la page 123, prend la 5è phrase, et... :

    " - Nous ne nous somme pas vus, je n'ai jamais existé: cette affaire sent trop le souffre pour moi. Et j'ai un oeil de Zanzibar à sauver de l'agonie.
- Dieu me tripote! s'exclama Strüddle. Tu ne m'as pas habitué à un discours pareil!
- J'ai passé l'âge de courir sur les toits."
Hervé Jubert, in Le Quadrille des Assassins.

    Eh oui, je suis une lectrice eclectique, et, si cet extrait peut plonger qui le lit hors contexte dans une perplexité profonde, le livre (la trilogie, même) est génial, et génialement écrit. Entre Roberta, la sorcière excentrique, Martineau, le jeune écervelé ultra-héroique, et Gustavson, le hérisson télépathe...

    Bon, je vous dit au revoir, et à dans longtemps - fin du mois. Portez vous bien ;)

7 juin 2008

[Et si je ne mettais pas de titre?]

    J'ai parlé trop vite. C'était un homme, un presque vrai, pour sûr, mais d'une stupidité, inculture et lourdeur sans nom. En même temps, en ayant un prénom pareil, je n'aurais pas du m'attendre à autre chose qu'un bellâtre - quoique, même ça, c'était contestable - sans cervelle. Un mec gentil, en somme; et lorsqu'on dit cela, on a tout dit.

    Enfin. Les cours se terminent dans une semaine, et j'ai du dire au revoir au Lézard, tout en ayant une folle envie de l'embrasser. Le trait n'est pas tiré, et ne le sera pas avant une prochaine rencontre. D'ailleurs, dois-je vraiment oublier? Non, sans aucun doute. C'était une jolie page de ma vie, et le problème doit être de la tourner, non de l'arracher, comme je le disais à mon ami Arnaud (Nono chéri, si tu me lis...)

    Je travaille d'arrache pied sur mon scénario, que je n'arrive toujours pas à écrire sous la forme didascalique habituelle. Tant pis, Gaëlle devra adapter un roman. Déjà vingt pages  sur traitement de texte, écrit en petit, et seulement deux chapitre d'écrits sur une vingtaine prévus.

    Enfin, pour jouer à fond la carte de l'artiste enfermé dans son délire psychédélico-éthanoïque, me voilà assise sur mon canapé, à alterner entre ordinateur et manuscrit, devant le DVD du Live 8 tournant en boucle sur la prestation des Who et des Pink Floyd; pour ne pas déroger à la règle, un thé à la mure sur la table. C'est dans ce genre de moments là qu'on se dit que la vie est belle.

~ O ~

    J'allais oublier: ma prestation de mercredi a été pour le moins réussie. Mon Bach est passé à merveille, si on fait exception d'une petite bourde à la descente - m'enfin, j'ai appris ce jour là que c'est un morceau qui se joue avec trois ans d'instrument en plus dans les doigts, alors.... -, le concerto de Kreutzer mieux encore, et mon impro, un brin courte mais manouche comme il faut, a été appréciée. Jury conquis, mention Très Bien.

    Champagne!

2 juin 2008

Le café philo du jour

    HuHu.

 Y'a-t-il une vérité? - Vous avez quatre heures.

    L'énoncé aurait pu être celui là, cet après-midi. Ce mini-débat m'a bien plu, j'avoue, et j'y aurais volontiers consacré des heures tant la question est attrayante.

    Non, vous répondront beaucoup, dont moi. Il y a au moins autant de vérités que d'êtres. A commencer par la vérité morale, puisqu'elle ne se rattache, par définition, qu'à une perception subjective du monde extérieur. Mais il en est de même avec la science, et c'est là que tout devient extraordinaire.

    Le problème des sens, d'abord. Le fameux problème du "ce que je perçois est-il vraiment la nature des choses?". Un canapé que je vois vert est-il vert? Non; comme je le répète souvent à une amie: "imagine que nous ne soyons qu'une humanité de daltonien en puissance".

    Mais surtout, et c'est là que la question m'a passionée. Y'a-t-il une alternative à l'être et l'absence d'être? Etrange problème, qui touche aux limites de l'esprit humain. On a déjà du mal à imaginer la négation de la vie , alors admettre qu'il existe quelque chose d'autre que ces deux options...

    Ca y est, j'ai le cerveau qui bouillonne, je ne vais pas dormir. Mince.

~ O ~


    Sinon, petite soirée dvd entre copines vautrées sur le canapé, avec ma copine Magali. Pêle-mêle, Brokeback Moutain, La Colline a des yeux et Carnets de voyages. Brokeback, outre le sursaut magistral qu'il a provoqué, m'a assez déçue, j'avoue. De très belles prises de vue, il faut bien le dire, mais une histoire qui ne dépote pas sa tranche de pâté kazakh - expression typique de La Rochelle, sisi. La Colline, il faut être fan de film d'horreur, mais pas mal dans le genre gore. Et Carnets, toujours l'un de mes films cultes. Répliques truculentes, histoire touchante, images exceptionnelles... Superbe. Et Gaël Garcia Bernal est toujours aussi beau. Bref, à voir.

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